jeudi, 27 octobre 2022

5 bonnes pratiques pour réduire sa pollution numérique


Ce qui est virtuel n’est pas immatériel. Entre usines de fabrication et data centers, derrière nos écrans se cache un monde qui fonctionne à plein régime et croît rapidement. Il génère ce que l’on appelle de la «pollution numérique».

Entre travail, transports, divertissements et loisirs, il est difficile, voir impossible, de se passer du numérique. Aujourd’hui, il représente 4% des émissions de gaz à effet de serre et 2% de la consommation électrique mondiale (1). Ce dernier chiffre pourrait être multiplié par 4 ou 5 d'ici 2030. 
 
En tant qu’acteur de la transition énergétique, chacun doit désormais s’interroger sur le rôle qu’il peut jouer, notamment en matière de bonnes pratiques à adopter au quotidien et à transmettre.
 
Voici 5 écogestes simples et faciles à mettre en place
 
1. Mieux gérer sa boîte mail
Un e-mail auquel a été jointe une pièce volumineuse produit jusqu’à 50 g de CO2 d’après l’organisation Carbon Literacy Projet (2). Ainsi, partager un fichier par mail avec 5 amis revient à parcourir 250 m en voiture. Un chiffre qui inquiète lorsqu’on sait qu’en 2022, 333 milliards d’e-mails sont envoyés chaque jour (3).
 
Comment limiter l’impact de ses e-mails?Avec quelques bonnes pratiques, il est possible d’alléger l’empreinte carbone de notre utilisation de l’e-mailing.
 
2. Limiter les recherches Google 
Autre statistique étonnante, mais vraie: 1000 requêtes Google représentent l’équivalent en CO2 d’une voiture qui parcoure un kilomètre (4). Impressionnant, sachant que chaque seconde le moteur de recherche enregistre 80 000 requêtes.
 
Il ne s’agit bien entendu pas de se priver de trouver de l’information sur Internet, mais de prendre conscience de son utilisation de Google. 
 
Comment limiter l’impact de ses recherches? 
3. Désactiver la lecture automatique des vidéos
Plus le fichier pèse, plus il est gourmand en énergie. Le streaming vidéo représente 60% des flux de données sur Internet. 1h de lecture vidéo sur Netflix équivaut à faire tourner un ventilateur durant 6 heures (5).
 
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos démarrent seules et ne seront pas regardées. Il est possible, par exemple sur YouTube, Instagram ou Facebook, de désactiver la lecture automatique et d’éviter ainsi le gaspillage de ces données.
 
4. Éteindre ses équipements électroniques 
Nombreux sont ceux qui laissent inutilement leur ordinateur allumé à la fin de la journée et même la nuit. Non pas parce qu’ils pensent en avoir encore besoin, mais pour éviter l’attente du démarrage. Or, les appareils ont une consommation d’énergie résiduelle même en veille. Il convient donc, partout où cela est possible, d’éteindre ses équipements électriques lorsque l’on n’en a pas l’usage.
 
5. Allonger la durée de vie des appareils
Un appareil électronique pollue le plus lors de sa production. Par exemple, la fabrication d’un ordinateur requiert environ 1 tonne d’eau (6). L’impact sur l’environnement est phénoménal.
 
Que faire pour diminuer l’impact de ses appareils électroniques? 
En résumé, si tous les petits gestes sont importants, allonger la durée de vie de nos appareils est celui qui a le plus d’impact écologique.


https://www.grizzlead.com/lincroyable-impact-de-la...
https://carbonliteracy.com/the-carbon-cost-of-an-e...
https://www.statista.com/statistics/456500/daily-n...
https://www.zdnet.fr/blogs/media-tech
https://particulier.edf.fr/fr/accueil/guide-energi...
https://www.rse-magazine.com/Pour-fabriquer-un-ord...
https://librairie.ademe.fr/cadic/2351/guide-pratiq...